23 avr Les jeudis de la Villa Kujoyama : le programme du 1er mai ! 毎月第一木曜日はヴィラ九条山へ! 5月1日のプログラム

Jeudis de la Villa Kujoyama
Jeudi 1er mai 2025
14h-21h
Entrée gratuite
Programme sujet à modifications.
Les horaires seront mis à jour sur cette page le cas échéant.
Veuillez noter que la Villa Kujoyama ne dispose pas de parking pour les voitures mais seulement d’un parking à vélos.
14:00-19:00 – Studios / salon
Open studios par Domitille Martin, Régis Floury, Martin Planchaud, Marion Vidal et Kristin McKirdy (salon)
14:00-19:00 – Auditorium
Projection de la série de vidéos « Ce que la Villa m’a fait »
14:00-19:00 – Jardin
Installation sonore par Krikor Kouchian (2021 musique) sur le Sentier des Cigales conçu par Ludivine Gragy (2021, paysage) et Kei Shoya
14:00-21:00 – Patio centre
Projection du diaporama de photos « Eternal Friendship Club » de Louise Mutrel (2024, photographie)
14:00-21:00
Parcours d’œuvres « 10 ans métiers d’art à la Villa Kujoyama » curaté par José Lévy (2011, design)
15:00 / 17:00 : visites guidées en français / anglais
19:00-21:00 – Terrasse
Cocktail
Kristin McKirdy
(2025, laureat prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main ®)
Etude de l’imagerie des objets et du lien entre la représentation et l’utilisation
Pour son projet de recherche à la Villa Kujoyama, Kristin McKirdy souhaite s’immerger dans la vie et la culture de Kyoto afin de revisiter des sources d’inspiration qui l’ont fortement influencée à ses débuts; les principes de sobriété, du respect de la nature, de la mise en valeur des matériaux et de la relation entre l’objet et les rituels de la vie quotidienne étant fondateurs dans son œuvre. Elle souhaite approfondir son regard sur la culture japonaise à travers la découverte de l’artisanat d’excellence, des collections d’œuvres historiques et d’une exploration de son expression contemporaine pour y puiser la matière d’un nouveau départ créatif.
TARSIA A TOPPO & YOSEGI ZAIKU
Régis Floury est restaurateur d’instruments de musique anciens et fabricant d’instruments à cordes traditionnels. Son projet repose sur l’étude de la technique japonaise du Yosegi zaiku, un type de marqueterie traditionnelle proche de la technique de la tarsia a toppo, servant à la décoration des instruments, notamment des guitares, développée en Europe et plus particulièrement en Italie depuis le 16ème siècle. L’objectif est de créer une fusion de ces deux techniques sous la forme d’un type de décor nouveau, applicable à la réalisation des rosaces de guitares, en utilisant un pavage différent du quadrillage traditionnel, et d’obtenir ainsi une finesse et une subtilité esthétique nouvelle.
Mondes Mouvants
Domitille Martin est sculptrice de matières variées, scénographe et performeuse. Lors de sa résidence, elle s’intéresse à la diversité des formes du végétal dans les parades japonaises, tant dans l’utilisation des matériaux que dans la symbolique des danses dont les gestes sont liés aux cultures et aux récoltes, notamment celle du riz. C’est pour elle une manière de faire corps avec notre environnement en renouant avec des arts ancestraux. Mondes Mouvants s’inscrit dans la continuité de son travail avec la matière, le corps et l’espace, qu’elle souhaite enrichir grâce à la culture japonaise. Cette recherche portera sur les histoires qui émergent de ces parades, ainsi que la multitude des états que la matière végétale peut arborer.
Shokudo
Martin Planchaud est cuisinier. Son projet consiste en une réflexion sur la cantine au Japon associée à une immersion en milieu professionnel. Au-delà de l’intérêt porté par le rôle de la restauration collective dans l’histoire de l’alimentation, le projet se place dans une perspective d’observation des groupes sociaux par l’optique de la cuisine ainsi que la recherche des nouvelles formes et vocations des cantines contemporaines au Japon. Tout au long du processus de recherche, il portera le regard sur les techniques et artisanats en lien avec la production alimentaire destinée aux différentes formes de restauration collective.
Bijou Bambou
Le projet de Marion Vidal explore le bambou, de sa culture à l’étude des techniques traditionnelles associées. Elle vise à créer une collection de bijoux et accessoires avec des artisans de Kyoto. Le bambou l’attire pour sa solidité et sa souplesse, permettant de créer des formes et du volume avec peu de matière, réduisant ainsi l’empreinte carbone des objets. Sa résidence lui permettra de s’imprégner des cérémonies et rituels pour imaginer une « cérémonie du bijou », valorisant le geste et l’importance du moment de mettre, porter, enlever et admirer un bijou comme un objet précieux.
Options de restauration: retrouvez sur place un stand du restaurant TORO !
Des prises de vues (photos et vidéos) seront réalisées pendant l’événement, sur lesquelles vous êtes susceptibles d’être visibles. Nous vous remercions de votre compréhension.
Visuel: Hanami, par Domitille Martin (2025, arts de la rue)