レベッカ・トパキアン
2026/12/31

プロフィール
Après des études de philosophie et de géographie, Rebecca Topakian s’est tournée vers la photographie et est sortie diplômée de l’ENSP Arles en 2015. Elle s’intéresse à la définition de l’identité dans ses dimensions invisibles, mythologiques et fictionnelles. Jouant d’aller-retours entre le documentaire et une approche poétique de ses sujets, la réalité et la fiction, l’intime et le politique, Topakian explore des thématiques liées aux identités personnelles et collectives. Née en France, elle prend, suite à la guerre du Haut-Karabagh de 2020, la nationalité arménienne et s’installe partiellement à Erevan.
Topakian a été résidente à la Cité Internationale des Arts (2018-2019) et son travail a été distingué par différents prix et bourses : le prix Fénéon (2021), le prix ADIAF x Catawiki Emergence (2023), la commande nationale Regards du Grand Paris (2021) ou encore la grande commande photojournalisme de la BNF (2022). Son travail a été exposé, notamment, aux Rencontres d’Arles, à la galerie Agnès B, aux Filles du Calvaire, à la BnF, à la Biennale de l’Image Tangible, au Chicago Cultural Center, aux Magasins Généraux, à la Cité Internationale des Arts. Ses œuvres sont présentes dans des collections privées et publiques, dont le CNAP, la BnF et le Fonds d’art contemporain de la ville de Paris.
Son travail Dame Gulizar and Other Love Stories a été lauréat du prix BUP Book 2021 et a été publié en 2024 aux éditions Blow Up Press. Son travail est actuellement exposé au MAC VAL, au musée départemental Albert Kahn, au Casino Luxembourg, ainsi qu’à WAAO à Lille. Elle est résidente aux ateliers Poush.
プロジェクト
De Ararat à Fujiyama (après Artsvin Grigoryan)
De Ararat à Fujiyama (après Artsvin Grigoryan) est un projet d’image fixe et animée prenant pour point de départ un carnet de voyage dessiné nommé De Fujiyama à Ararat publié par Grigoryan en 1963. Partant d’un postulat selon lequel Ararat et le mont Fuji prendraient une place symbolique similaire dans leurs environnements respectifs, Rebecca Topakian s’interroge sur ce que ces montagnes impliquent comme rapport culturel et spirituel à la nature et à l’environnement. Le travail, par une exploration photographique et vidéo où les paysages, les corps et les détails sont traités avec une sensualité identique, est un appel à contempler et apprendre des montagnes, pour penser une relation écosystémique au monde.