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Jeudis de la Villa Kujoyama : le programme du 5 juin 2025

Jeudis de la Villa Kujoyama
05 juin. 2025Villa Kujoyama

Dates

Le 05 juin. 2025

14 h - 21 h

Lieu et informations

Villa Kujoyama


Entrée gratuite

Programme

Programme sujet à modifications.
Les horaires seront mis à jour sur cette page le cas échéant.

 

Veuillez noter que la Villa Kujoyama ne dispose pas de parking pour les voitures mais seulement d’un parking à vélos.

 

14:00-18:00 – Studios

Open studios par Domitille Martin, Régis Floury, Marion Vidal, Maël Péneau et Émilie Brout & Maxime Marion

 

14:00-15:00 – Auditorium

Projection du film « Ce que la Villa m’a fait »

14:00-21:00 – Patio central

Projection en boucle des films :

“A Truly Shared Love” (2021, 28’) d’Émilie Brout & Maxime Marion

Documentaire sur ses recherches au Japon de Martin Planchaud

« Ce que la Villa m’a fait »

15:00-15:30 – Auditorium

Projection du film “IDLE (acts α and β)” (2023, 25’) d’Émilie Brout & Maxime Marion

16:00-16:30 – Auditorium

Projection des rushs du documentaire sur ses recherches au Japon par Martin Planchaud

16:00-18:00 – Salon / Terrasse

Goûter par Martin Planchaud

16:45-17:45 – Salon

Présentation de la Revue DIAPO par Maxime Matias (2024, design) (FR/JP)

18:00-19:30 – Auditorium

Conférence de Noël Picaper (2024, architecture) avec l’architecte Masato Ashida sur l’Exposition Nomade 0.0 –  Pavillon MOHITORI (ENG) : « Ghost Stories »

19:30-20:30 – Terrasse

Cocktail par Martin Planchaud

20:30-21:00 – Salon

DJ set par Maël Péneau

 

Dans la Villa

Parcours d’œuvres « 10 ans de résidences métiers d’art à la Villa Kujoyama » curaté par José Lévy (2011, design)

Les projets

Régis Floury (2025, métiers d’art)

TARSIA A TOPPO & YOSEGI ZAIKU

 

Régis Floury est restaurateur d’instruments de musique anciens et fabricant d’instruments à cordes traditionnels. Son projet repose sur l’étude de la technique japonaise du Yosegi zaiku, un type de marqueterie traditionnelle proche de la technique de la tarsia a toppo, servant à la décoration des instruments, notamment des guitares, développée en Europe et plus particulièrement en Italie depuis le 16ème siècle. L’objectif est de créer une fusion de ces deux techniques sous la forme d’un type de décor nouveau, applicable à la réalisation des rosaces de guitares, en utilisant un pavage différent du quadrillage traditionnel, et d’obtenir ainsi une finesse et une subtilité esthétique nouvelle.

 

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Martin Planchaud (2025, gastronomie)

 

Shokudo

 

Martin Planchaud est cuisinier. Son projet consiste en une réflexion sur la cantine au Japon associée à une immersion en milieu professionnel. Au-delà de l’intérêt porté par le rôle de la restauration collective dans l’histoire de l’alimentation, le projet se place dans une perspective d’observation des groupes sociaux par l’optique de la cuisine ainsi que la recherche des nouvelles formes et vocations des cantines contemporaines au Japon.

Dans cette dernière partie de résidence, les collaborations avec les partenaires rencontrés prennent la forme d’interventions en cuisine, de production d’événement et de documentation.

 

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Domitille Martin (2025, arts de la rue / cirque / marionnettes)

 

Mondes Mouvants

 

Domitille Martin est sculptrice de matières variées, scénographe et performeuse. Lors de sa résidence, elle s’intéresse à la diversité des formes du végétal dans les parades japonaises, tant dans l’utilisation des matériaux que dans la symbolique des danses dont les gestes sont liés aux cultures et aux récoltes, notamment celle du riz. C’est pour elle une manière de faire corps avec notre environnement en renouant avec des arts ancestraux. Mondes Mouvants s’inscrit dans la continuité de son travail avec la matière, le corps et l’espace, qu’elle souhaite enrichir grâce à la culture japonaise. Cette recherche portera sur les histoires qui émergent de ces parades, ainsi que la multitude des états que la matière végétale peut arborer.

 

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Maël Péneau (2025, musique)

 

Le projet de Maël Péneau explore la série d’instruments électroniques « Mid-0 » de Roland, lancée dans les années 1980, et leur impact durable sur les musiques populaires mondiales. L’objectif est d’analyser l’apport de ces instruments, leur conception, et les conditions historiques, sociales et culturelles de leur création. À travers des entretiens, il s’intéressera aux parcours des créateurs, à leur environnement dans le Japon des années 1970-80, et aux circulations des instruments et des technologies à l’échelle globale. Ce projet donnera lieu à une création musicale à partir des voix enregistrées, des enregistrements réalisés dans des lieux liés à l’histoire de ces machines et des sonorités de la série « Mid-0 ».

 

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Marion Vidal(2025, mode)

 

Le projet de Marion Vidal explore le bambou, de sa culture à l’étude des techniques traditionnelles associées. Le bambou l’attire pour sa solidité et sa souplesse, permettant de créer des formes et du volume avec peu de matière, réduisant ainsi l’empreinte carbone des objets. Ses expérimentations autour de cette plante l’amènent vers des propositions graphiques en 2D. Parallèlement, elle pratique la sculpture du bois auprès de différents maîtres artisans. Sa résidence lui permet de s’imprégner des cérémonies et rituels pour imaginer une « cérémonie du bijou », valorisant le geste et l’importance du temps alloué à mettre, porter, enlever et admirer un bijou comme un objet précieux.

 

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Émilie Brout et Maxime Marion
(2025, arts numériques / production digitale)

 

Émilie Brout & Maxime Marion mènent une pratique d’installation, de vidéo et de net-art nourrie par une observation critique des outils numériques et de leur impact politique et social. Leur projet à la Villa Kujoyama prendra notamment la forme d’une série de vidéos inspirée du VTubing, pratique née au Japon où des créateur·ices se représentent en ligne par des avatars. Kawaii, empouvoirants, parfois fétichistes, ces figures ouvrent un espace où identité, fan fiction et communautés se rejoignent à l’ère du techno-capitalisme. Leur recherche inclura des collaborations avec des VTubers, des repérages dans des lieux emblématiques et l’étude de récits fantastiques et de leur transmission orale, entre mémoire et mutations numériques.

Les films projetés :

A Truly Shared Love

2021
Vidéo 4K, 28′
Avec le soutien de la Fondation des artistes, du CNC/DICRéAM et du fonds Magnetic

IDLE (acts α and β)

2023
Vidéo 4K, 25′
Avec le soutien du CNAP (FR) et de la bourse Francis-André du Fonds Culturel National (LU)
lien vers la description du film: https://www.eb-mm.net/fr/projects/idle-alpha-beta

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Maxime Matias (2024, design)

 

La revue DIAPO est un projet éditorial qui questionne la temporalité en photographie. Elle se revendique anachronique, en tentant de réhabiliter la diapositive au travers du regard de jeunes photographes, en s’intéressant aux archives, aux images non publiées ou republiées, aux images oubliées. À chaque numéro, un travail photographique accompagné d’un écrit pour entrer en résonance, des textes pensés comme des éléments autonomes qui peuvent intervenir sur la lecture des images sans pour autant dicter une interprétation unique.

 

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Noël Picaper (2024, architecture)

 

Noël Picaper est architecte, diplômé en 2016 de l’ENSA Strasbourg. Après des expériences en Suisse, au Japon et en France, il crée en 2019 Onomiau, une entité avec laquelle il travaille sur des formats variés : pavillon public, maîtrise d’œuvre privée, étude urbaine et paysagère, expositions, enseignement, fictions, etc.

Sensible aux rituels et aux mystères des lieux, il fabrique des architectures qui essayent de résister aux catégories en jouant sur des ambiguïtés (édifice/paysage, vivant/mort, mobilier/sculpture, naturel/artificiel, etc). Des architectures étranges qui se racontent pourtant à partir d’une composition de formes ordinaires et de géométries simples. Ces structures viennent à notre rencontre pour nous raconter les qualités invisibles des paysages qu’elles arpentent.

 

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Des prises de vues (photos et vidéos) seront réalisées pendant l’événement, sur lesquelles vous êtes susceptibles d’être visibles. Nous vous remercions de votre compréhension.

Crédits

Visuel par Marion Vidal (2025, mode)